Le ciel peut-il laisser des traces ?

En faisant appel à des références multiples (écritures lithographiques, archéologie, constructions, contrails d’avions) ces pièces à la fois contemplatives et narratives utilisent des bétons ou des plâtres bleus comme des éléments d’un ciel utopique à la lisière de la pierre tombale et de la fouille archéologique. Les ambivalences de lignes et de formes, creusées ou inscrites, font écho à la fois aux traces laissées dans le ciel et à l’inscription d’un ciel pérenne.
 


Ci-gît le ciel, 2022,
Béton cellulaire, plâtre, silicone, acrylique, 50 x 62 x 20 cm.
1. Imperméable, 2022,
Béton cellulaire, mousse polyuréthane, cellophane, acrylique, 28 x 18 x 10 cm.

2. Contrails, 2022,
plâtre, 43 x 33 x 3,5 cm.





Terrains de jeux


 À travers l’installation de volumes géométriques ou fragmentaires, je crée des situations narratives ou perspectives poétiques. Les blocs de béton peints en bleu céruléen me permettent de signifier l’espace du ciel aussi bien dans sa dimension métaphorique et fictionnelle que dans sa dimension physique et visuelle. Les contrastes de pesanteur et de nature entre ce signifiant et ce signifié créent un décalage que j’utilise pour mettre en scène mes propres terrains de jeux.


Vue d’ensemble des terrains de jeux

Serre à nuages (Sky Greenhouse), 2020,
Bois, PVC, béton cellulaire, sable, peinture,
150 x 300 x 200 cm. 

1

Terrain de construction, 2020,
Béton cellulaire, sable, médium, papier, pastel, craie, environ 120 x 120 x 90 cm.



© Copyright Marie Lannou, 2024, ADAGP, Paris
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